vendredi 30 décembre 2011

Des pièges à ours dans les Pyrénées, un "symbole de la non acceptation" ?


Des pièges à ours composés de miel et de morceaux de verre viennent d’être découverts dans les Pyrénées sur un chemin très fréquenté, en Ariège ! Probablement une mise en garde adressée par les opposants au plantigrade, actuellement en phase d’hibernation.
Un des chefs de file de l’opposition à l’ours dans ce département, Philippe Lacube, dit ignorer qui les a déposés. Mais il y voit un acte "symbolique de la non acceptation" de le l’animal dans les Pyrénées. "Je ne sais pas qui est derrière ça. Ce que je peux dire, c’est qu’on est dans un processus de confiscation du territoire, on en fait un territoire réservé à l’ours, pas à l’homme, et les gens réagissent. Ils vont commencer à se révolter", dit-il. En Ariège notamment, où se concentre la population d’ours pyrénéenne, des éleveurs s’indignent que des brebis soient dévorées par l’animal.
Il avait pratiquement disparu, mais l’État a mené une campagne de réintroduction d’ours slovènes pour assurer la survie de l’espèce dans les Pyrénées. C’est sur un chemin fréquenté, en bordure d’une forêt du Couserans, une zone montagneuse qui jouxte l’Espagne et la Haute-Garonne, que des récipients contenant du miel et de petits morceaux de verre, ainsi qu’un éventuel poison en cours d’analyse ont été retrouvés le 16 décembre, a indiqué le procureur de Foix.
Les pièges à ours ont été découverts le jour où le tribunal administratif de Toulouse annulait partiellement l’arrêté de chasse en vigueur dans l’Ariège : il estimait qu’il ne protégeait pas suffisamment l’ours. Ce qui a provoqué une nouvelle fois l’ire des opposants au plantigrade.
Pour le procureur, le mode opératoire "laisse à penser qu’il s’agissait de montrer l’opposition à l’ours, d’un acte de provocation, plus qu’un acte destiné à porter atteinte à l’espèce". Il souligne que l’animal hiberne depuis fin novembre et que les pièges étaient disposés de manière à être vus par des passants.
Source Midi Libre

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