dimanche 28 octobre 2018

Ce chien vit depuis dix ans dans un cimetière



Depuis maintenant dix ans (!), ce chien, de race chow-chow, qui n’est donc plus très jeune, vit dans le cimetière d’un village de la vallée de la Nièvre, dans la Somme, dont notre informatrice nous demande de ne pas révéler la localisation pour ne pas perturber la tranquillité de l’animal.
D’aucuns affirment qu’il y aurait élu domicile depuis le décès de son maître sur la tombe duquel il s’allonge régulièrement... Pas sûr.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est que les employés communaux, émus par le sort de l’animal, lui ont ouvert une chapelle tout à côté pour lui servir d’abri pour la nuit et en cas d’intempéries.
Des employés communaux qui le nourrissent aussi régulièrement de même que certains visiteurs habitués du cimetière.
« À une époque, on a bien essayé de l’attraper pour voir s’il était tatoué ou muni d’une puce et s’il appartenait encore à quelqu’un, confie René Lognon, président de la communauté de communes Nièvre et Somme, mais sans succès. Aujourd’hui, comme il ne fait de mal à personne, on le laisse tranquille... »

sans commenTERRE


lundi 13 mars 2017

Un chien abandonné recueilli par des moines. Il est devenu Frère Moustache




Faites la connaissance avec le frère Bigotón, un chien abandonné et recueilli par les freres du monastère de Saint-François à Cochabamba, en Bolivie.
Le frère Bigotón est maintenant un chien heureux et en securité.
Jouer, courir est devenu son quotidien. « Ici, tous les frères l’aiment beaucoup. Il est une créature de Dieu.»
Pour l'histoire le monastère porte le nom de Saint-François le saint protecteur des animaux.

dimanche 19 février 2017

L’histoire bouleversante de cette vétérinaire qui s’est « euthanasiée » elle-même pour passer un message fort



Le 4 février 2017, euthanasier des animaux est devenu un acte illégal à Taïwan. Si cette décision est une victoire pour tous les défenseurs des animaux, elle est hélas précédée d’une histoire tragique.

Près d’un an plus tôt, une jeune femme s’est en effet suicidée, ou comme elle l’a expliqué elle-même avant de commettre l’irréparable : « elle s’est euthanasiée elle-même ». Elle souhaitait ainsi montrer la dure réalité que de nombreux animaux devaient affronter dans les refuge.
Chien Chih-cheng est sortie diplômée de la meilleure université du pays et de nombreuses opportunités d’emplois s’offraient à elle. La jeune femme a cependant préféré dévouer sa vie aux animaux abandonnés dans les refuges.

Taïwan fait en effet face à une très importante population de chiens errants, non stérilisés, et qui se reproduisent à toute vitesse, entretenant ainsi le problème. Avant le passage de la loi du 4 février, nombre d’entre eux étaient euthanasiés dans les refuges taïwanais.

Chien était très impliquée dans les questions de bien-être animal, et tentait d’encourager l’adoption dans le refuge où elle travaillait, mais hélas, elle devait malgré tout avoir recours à l’euthanasie.

Peu avant sa mort, la jeune femme avait accordé un entretien à une émission d’informations locale. Elle était d’ailleurs revenue sur la première euthanasie à laquelle elle avait assisté, en concluant : « Je suis rentrée chez moi et j’ai pleuré toute la nuit ».

À l’époque, Chien et les autres pensaient que l’euthanasie était la meilleure option possible pour les chiens âgés ou difficiles à adopter, selon la BBC. Les animaux, qui n’avaient aucune chance de trouver une nouvelle famille, ne mouraient ainsi pas de maladie dans les refuges.

Kao Yu-jie, une collègue de Chien, a cependant expliqué à la chaîne anglaise que les employés des refuges faisaient face à des remarques très dures au quotidien :

Ils la désignaient comme un boucher… On nous crie souvent dessus. Les gens disent qu’on va aller en enfer. Ils nous disent qu’on aime tuer, qu’on est cruels, mais les gens continuent d’abandonner leur chien. On vous donne plein de raisons : leur chien est trop méchant, ou pas assez, il aboie trop ou pas assez.

Lorsque la jeune femme s’est suicidée le 4 mai 2016, elle a fait usage de la même substance utilisée dans les refuges pour pratiquer l’euthanasie.

Peu de temps avant, elle avait laissé une note où elle expliquait :

J’espère que mon départ vous fera comprendre à tous que les animaux abandonnés sont aussi des êtres vivants. J’espère que le gouvernement comprendra l’importance de contrôler la source [du problème]… S’il vous plaît, attachez de la valeur à chaque vie.

Sa mort a choqué le pays tout entier. Il n’existe que 140 refuges à Taïwan, et seuls 30 % des animaux sont stérilisés. La combinaison de ces deux données met donc énormément de pression sur les volontaires des refuges, dont les ressources sont souvent bien maigres.

La fin de l’euthanasie à Taïwan s’accompagne également d’une augmentation des fonds alloués aux divers refuges. De plus, un psychologue sera mis à disposition des bénévoles pour les aider à surmonter les difficultés induites par leur tâche.

Si cette décision reste une victoire pour les défenseurs des animaux, elle ne constitue également qu’une solution temporaire au vrai problème : l’élevage illégal, qui fait des ravages à Taïwan.