dimanche 25 octobre 2009

Plusieurs chatons martyrisés, brûlés avec des cigarettes et des produits corrosifs



« Si j’avais su qu’elle resterait comme ça, je l’aurais faite piquer. » Jocelyne Cuvelier n’en revient toujours pas du mauvais traitement qu’ont subi au moins deux chatons à Saint-Ambroix. Une affaire qui circule de bouche à oreille dans le village, et qui a provoqué la colère de beaucoup d’habitants. Ce sont des touristes qui ont trouvé un premier chat, fin août, avant de le remettre à la présidente de l’association La Chatière. Jocelyne Cuvelier avait alors apporté l’animal chez le vétérinaire. Visiblement le chaton a été brûlé avec une cigarette ou un produit corrosif, sur les coussinets et les oreilles, avec de nombreuses traces sur le ventre et le corps. « L’une de ses oreilles était comme du carton tellement elle était brûlée », raconte Jocelyne Cuvelier. La femelle n’a que quatre mois et son état ne laisse que peu d’espoir. Lorsque l’association a fait soigner l’animal, la présidente espérait encore la sauver. Mais aujourd’hui, Frimousse est à moitié aveugle, n’entend guère, perd l’équilibre et ne se lève pratiquement pas car elle ne tient plus sur ses pattes. Elle a trouvé refuge dans une famille d’accueil de l’association, à Saint-Ambroix même, mais ne sera pas proposée à l’adoption étant donné son état critique. Un comportement qui indigne Paula Loïs, la présidente de l’association Cheval à Servas, une structure qui s’occupe de la défense des équidés en particulier mais aussi, plus généralement, de tous les animaux. Car, quelques jours après ce premier chaton retrouvé dans un triste état, un second petit chat a été découvert mort. « Il était encore plus abîmé que Frimousse », confie Jocelyne Cuvelier. « Déjà quand Frimousse nous a été amenée, les gens parlaient d’un chat noir et blanc, alors qu’elle est entièrement blanche. Mais elle était dans un tel état… » La rumeur évoque aussi d’autres chats retrouvés très abîmés au printemps. « Les sévices sur les animaux sont de plus en plus fréquents », s’indigne Paula Loïs. La Gardoise raconte ainsi l’histoire de cette jument en Haute Savoie que des fêtards en rentrant de discothèque ont alcoolisée, forçant l’animal à boire. Plus près de chez nous, il y a aussi le sanglier de Saint-Victor-la-Coste qui a été torturé, début octobre. La bête avait été aspergée d'essence avant d'être incendiée et éviscérée. Ou encore le cas de Mambo, le chien des Pyrénées Orientales qui, lui aussi, a été arrosé d’essence avant qu’une main criminelle n’y mette le feu, en août dernier. « On m’a rapporté aussi des cas de chats qui sont attachés à des potences pour que les chiens d’attaque s’exercent sur eux », affirme Paula Loïs. Des actes barbares que la Gardoise ne cesse de dénoncer afin que la société prenne conscience du sort qui est réservé à certains animaux.
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De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme. Nicolas Boileau

1 commentaire:

  1. Encore une maltraitance envers des animaux mais comment peut-on faire ça!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!A chaque fois que j'entend ou que je lis de telles choses ça me met hors de moi!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Il faudrait vraiment leur faire la meme chose à ces barbares et inhumain!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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