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jeudi 15 novembre 2018
dimanche 28 octobre 2018
vendredi 4 mars 2016
mardi 6 janvier 2015
mardi 9 décembre 2014
samedi 20 septembre 2014
Payeng : il a planté une forêt à lui seul
Voici l’histoire digne d’un conte ou d’une vieille légende indienne. C’est celle de Payeng, un homme qui n’a jamais voulu renoncer. Depuis plus de 30 ans, il fait pousser des arbres sur un simple banc de sable. Devenu une véritable arche de Noé, le petit havre de paix de Johrat s’est transformé en refuge pour plusieurs animaux, dont des tigres du Bengale et des rhinocéros menacés d’extinction.
L’histoire commence il y a plus de 30 ans sur l’île de Majuli, en Inde. La petite étendue de sable flottant sur la rivière est régulièrement victime de fortes crues, qui pourraient causer sa perte en quelques décennies à peine.
Payeng qui vit là-bas avec sa famille a eu le choc de sa vie, lorsqu’il découvrit un jour de l’année 1979 des centaines de milliers de corps inanimés de serpents gisant sur sur le sol : « Les serpents étaient morts de chaleur, il n’y avait pas d’arbres pour les protéger. Je me suis assis et j’ai pleuré sur leurs corps sans vie. C’était un carnage. J’ai alerté le ministère des Forêts et leur ai demandé s’ils pouvaient planter des arbres. Ils m’ont répondu que rien ne pousserait ici et m’ont dit d’essayer de planter des bambous. »
Si la plupart d’entre nous auraient sans doute baissé les bras, Payeng lui s’est plutôt retroussé les manches. Le jeune homme âgé alors de 16 ans à peine s’est effectivement attelé à la tâche qui deviendra l’oeuvre de toute une vie.
C’est alors que Payeng a recrée un véritable écosystème : d’autres végétaux se mirent à pousser, des oiseaux migrateurs sont arrivés ainsi que des espèces menacées comme le rhinocéros ou le tigre du Bengale, attirés par le bétail venu en masse.
Ce qui est incroyable c’est que cette oasis soitrestée inconnue des autorités pendant 30 ans. Le ministère des Forêts eut vent de cet endroit en 2008, lorsqu’un troupeau d’une centaine d’éléphants y a trouvé refuge après avoir détruit des villages sur leur passage, et la cabane de Payeng.
“Nous avons été surpris de trouver une forêt aussi dense sur le banc de sable. Les gens du coin dont la maison avait été détruite par les pachydermes voulaient abattre ce bois, mais Payeng leur a dit qu’il faudrait le tuer d’abord. Il traite les arbres et les animaux comme si c’étaient ses enfants. Quand on a vu ça, on a décidé de contribuer au projet. Payeng est incroyable. Ça fait trente ans qu’il est là-dessus. Dans n’importe quel autre pays, il serait un héros.”
Cette histoire incroyable d’un seul homme capable de changer le monde a de quoi être saluée !
mardi 21 janvier 2014
L'incroyable geste de remerciement du chimpanzé WOUNDA remis en liberté
Fin 2013, une équipe de l'Institut Jane Goodall a réintroduit une femelle chimpanzé sur l'île de Tchindzoulou après que cette dernière ait frôlé la mort. Avant de s'échapper dans la forêt, l'animal a montré un incroyable geste de remerciement à ses sauveteurs.
Un comportement aussi incroyable que profondément touchant. C'est ce à quoi a assisté la célèbre primatologue Jane Goodall. Depuis plus de 50 ans, la Britannique étudie les chimpanzés et parcourt le monde pour sensibiliser sur les menaces qui pèsent sur ses primates. En 1977, elle a ainsi créé le Jane Goodall Institute installé depuis, dans plusieurs pays et devenu, leader en matière de protection des chimpanzés et de leur habitat. Parmi les multiples actions menées, l'Institut a créé plusieurs centres de réhabilitation et notamment celui de Tchimpounga en République démocratique du Congo. Objectif : recueillir et prendre soin des petits chimpanzés dont les parents sont morts ou ont été capturés. C'est ce qui est arrivé à une jeune femelle prénommée Wounda. Alors qu'elle n'était qu'un bébé, sa mère a été tuée par des braconniers. Elle a alors été recueillie par le Jane Goodall Institute (JGI) qui l'a amenée au Centre de réhabilitation pour Chimpanzés de Tchimpounga (CRCT). Un parcours difficile Là-bas, les équipes ont nourri et pris soin de la petite femelle. Mais elle était encore loin d'être tirée d'affaire. Au cours des mois et années suivants, elle a attrapé plusieurs maladies qui l'ont beaucoup amaigri et ont failli lui couter la vie. Heureusement, elle s'en est finalement sortie pour devenir une femelle en pleine forme. Tout en prenant soin d'elle, les équipes du CRCT et de l'Institut l'ont préparée à être un jour réintroduite dans son milieu naturel. En 2013, les équipes ont alors décidé que le moment était venu et ont lancé les préparatifs. Sous l'oeil attentif et protecteur du Dr Jane Goodall et de la directrice du JGI Congo, Rebeca Atencio, Wounda a été mise dans une cage et transportée jusqu'à son futur paradis, l'île de Tchindzoulou. Un évènement qui a pu être entièrement filmé. Sur la vidéo, on voit ainsi l'animal être conduit en voiture, puis en bateau jusqu'à une forêt luxuriante. Et puis la cage est ouverte. Wounda sort rapidement, visiblement pressée de voir ce qu'il se passe dehors. Elle se retourne, remonte sur sa cage, se laisse grattouiller par ses sauveteurs, observe les alentours. En quelques secondes, la femelle chimpanzé tourne sa tête, voit le Dr Jane Goodall et l'attire vers elle pour l'enlacer. S'en suit un long câlin visiblement sincère et chargé d'émotions. Une fois séparé, Wounda descend alors de sa cage pour partir explorer son nouvel habitat. "Les chimpanzés sont connus pour avoir une très bonne mémoire. Ils se rappellent en particulier de ceux qui leurs sont venus en aide par le passé. Mais ce comportement n’avait jamais été observé auparavant", explique l'Institut dans un communiqué. La vidéo "montre le profond regard de cette femelle chimpanzé, lorsqu’elle découvre lors de sa remise en liberté, une forêt luxuriante autour d’elle". D'autres chimpanzés à réintroduire A peine libérée, Wounda semble très bien s'y sentir. On la voit arpenter la dense végétation, se nourrir sur une branche devant le Dr Jane Goodall et Rebeca Atencio, visiblement émues. Wounda est le 15e chimpanzé à être réintroduit en milieu naturel sur l'île de Tchindzoulou après avoir séjourné au sanctuaire de Tchimpounga, le plus grand d'Afrique. Mais l'Institut entend bien que ce ne soit pas le dernier, loin de là, pour 2014, il projette même d'en réintroduire 60 au total. Le sanctuaire accueille aujourd'hui pas moins de 170 chimpanzés grâce aux 60 travailleurs et aux bénévoles qui prennent soin quotidiennement des animaux. "Ce travail est rendu possible grâce au soutien des marraines et parrains qui participent au programme de parrainage de chimpanzés de l’Institut Jane Goodall France". Réintroduire 60 de ces animaux serait donc une grande réussite pour le centre et l'Institut, et en particulier en 2014. "Cette année coïncide avec le 80eme anniversaire de la fondatrice Jane Goodall, ces remises en liberté seraient, pour elle, le plus beau des cadeaux !", précise l'Institut.
Le site :
http://www.janegoodall.fr/
Le sanctuaire Tchimpounga :
http://www.janegoodall.fr/htfr/tchimpounga.htm#sanctuaire
jeudi 28 novembre 2013
Apprendre aux enfants la protection de notre terre.
Voici une série de dvd "il était une fois notre terre" et " Diego go" ou des jeux de soiciété comme, défis nature, mission arctique chez Bioviva ou wwf passeport pour la nature... pour faire découvrir et apprendre aux enfants dès le plus jeune âge, le respect des animaux et la protection de notre TERRE.
A regarder sans modération!
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lundi 25 novembre 2013
Nutella et l'huile de palme tuent les éléphants de Bornéo
14 éléphants pygmées, dont l'espèce est menacée d'extinction, ont trouvé la mort ces dernières semaines à Bornéo, très vraisemblablement empoisonnés dans les plantations de palmiers à huile toujours plus envahissantes dans l'état de Sabah en Malaisie. Réclamons l'arrêt de la déforestation et la protection des éléphants !
Avec sa trompe, un éléphanteau tente en vain de réanimer sa mère gisant sur le sol. C'est la scène terrible à laquelle ont assité les gardes de la réserve de Gunung Rara Forest en Malaisie. Elle et 13 autres cadavres d'éléphants d'une même horde ont été retrouvés ces dernières semaines à proximité d'un camp de bûcherons et de plantations de palmiers à huile de l'entreprise publique Yayasan Sabah Group.
Laurentius Ambu, directeur du département de la vie sauvage de l'État de Sabah soupçonne les éléphants d'avoir été empoisonnés : « Les éléphants ont mangé de la mort-aux-rats. C'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile ». L'éléphant pygmée de Bornéo est une rare sous-espèce de l'éléphant d'Asie, dont il ne reste que 1.500 individus, quasi-uniquement à Sabah.
La Malaisie continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour ses exportations. Pour l'expansion des plantations, les politiques sont en train de rendre possible la destruction des dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak, synonyme de la perte pour l'île de Bornéo de son incroyable biodiversité, de ses espèces menacées comme le rhinocéros, l'orang-outan et le nasique.
Musa Aman est le personnage clé de la déforestation à Sabah : il est le premier ministre de l'État qui délivre les concessions mais aussi le président du Yayasan Sabah Group qui profite des retombées de l'exploitation forestière et des plantations. Depuis fin 2012, l'entreprise a débuté le défrichage de 70.000 nouveaux hectares de forêts pour les plantations, ne laissant plus de place aux éléphants pygmées.
Demandons à Musa Aman et au gouvernement de Malaisie de mettre fin à ce crime contre la Nature et à oeuvrer pour la protection des forêts
Pétition à signer : https://www.sauvonslaforet.org/petitions/905/elephants-empoisonnes-pour-l-huile-de-palme
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lundi 17 juin 2013
lundi 27 mai 2013
Les ourangs outans en danger à cause de l'huile de palme
En ce moment-même dans l'une des forêts indonésiennes les plus préservées, un gouverneur local veut autoriser les compagnies minières et les exploitations d'huiles de palme à massacrer l'équivalent d'un million de terrains de football! Et le ministre des forêts est sur le point de laisser faire, à moins que le président n'entre en jeu pour rejeter ce plan qui signerait l'arrêt de mort des orangs-outans.
Nous savons que le président indonésien souhaite apparaître comme ardent défenseur de biodiversité, mais nous devons l'alerter que sa réputation de champion vert et ses espoirs de poste à l'ONU dépendent de la manière dont il agira sur ce dossier. Nous devons agir vite. Signez cette pétition sans délai et parlez autour de vous de ce projet qui menace notre majestueuse forêt.
La semaine dernière le président Yudhoyone a décidé de prolonger de deux années le moratoire sur la déforestation en Indonésie. Cependant la province d'Aceh étant partiellement autonome son gouverneur Zaini Abdullah a un pouvoir de décision très étendu. Nous collectons ainsi des signatures jusqu'à ce que les forêts pluviales d'Aceh est ses orangs-outans soient protégés par accord réellement fiable.
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/916/action-mondiale-pour-la-foret-des-orangs-outans?mt=1588&v=0&ref=nl
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jeudi 23 mai 2013
Torture sur des animaux en voie de disparition
Le problème : Les parcs nationaux sont trop petits et il n'y a pas de zone tampon libre arbitre humain autour des parcs qui a conduit des hommes à tuer des animaux s'aventurant sur les bords du parc. Les êtres humains sont dans de nombreux cas à empiéter sur les limite du parc et à tuer des animaux dans les parcs.
Comme vous le savez, il y a eu un problème particulier sur des lynchages d'animaux et de les tuer de manière barbare et cruel. Un premier exemple est un léopard qui a été récemment mis en cage et brûlé vif!
Ce pauvre animal a été laissé souffrant pendant des heures et mourir lentement dans la douleur inimaginable. Alors que les gardes du parc se tenaient en arrière et n'on rien fait pour sauver ce léopard, ils l'ont même pas euthanasier et l'on laissaient souffrir. Ce comportement n'est pas acceptable et le monde condamne ce comportement atroce.
L'Inde a une responsabilité envers son peuple et au monde à maintenir la diversité biologique dans les parcs nationaux, afin de protéger leurs limites et de protéger les animaux à l’intérieur.
Si l'Inde est sérieuse au sujet des accords qui ont été faites et les lois qui ont été votées et qui protègent les animaux sauvages, mais des mesures doivent être prises de toute urgence.
Toutes les personnes responsables de ces crimes doivent être pris pour exemple et doivent avoir des peines sévères. Quatorze jours de prison pour avoir mis le feu à un animal en voie de disparition, c'est trop peu. Il faut des peines beaucoup plus sévères pour que ça soit un mode de dissuasion. Les gardes qui étaient présent devant cette scène horrible doivent être condamnés également.
Les gardes des parcs nationaux doivent être mieux armés pour que ça soit un moyen de dissuasion plus efficace.
Une zone tampon est nécessaire atour de tous les parcs nationaux afin que les animaux puissent se déplacer en toute sécurité sur les limites de leurs habitats.
Beaucoup d'espèces d'animaux apportent du tourisme en Inde. Ces symboles du pays sont sur le point de disparaître à cause de la persécution des humains. De nouvelles approches sont nécessaires et que des mesures doivent être prises de toute urgence.
samedi 12 mai 2012
Notre dame des singes
En plein coeur de la forêt péruvienne, la française Hélène Collongues tente de sauver les derniers grands singes d'Amazonie : les singes laineux. Le trafic d'animaux sauvages, la chasse et la déforestation sont autant de menaces pour ces primates. Si rien n'est fait, ils risquent de disparaitre. Ce combat, Hélene le mène depuis près de vingt ans. Quinquagénaire tonique, elle a créé un sanctuaire de 60 hectares pour les protéger. Les enfants l'appellent "Notre dame des singes".
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mardi 10 janvier 2012
Un enfant indien brûlé vif par les bûcherons en Amazonie
Des bûcherons ont envahi le territoire des Indiens awá isolés en Amazonie, l'un d'entre eux aurait été brûlé vif.
Selon l'ONG brésilienne CIMI (Conseil indigéniste missionnaire), des Indiens guajajara qui vivent également dans la région, ont découvert le corps brûlé d'un enfant awá dans la forêt après une attaque de bûcherons. Clovis Guajajara, qui rencontre parfois des Awá lorsqu'il chasse dans la forêt, ne les a pas revus depuis l'attaque et pense qu'ils ont fui.
La FUNAI, le département des affaires indiennes du gouvernement brésilien, a annoncé à Survival qu'elle avait ouvert une enquête sur ces faits, mais n'a pas encore confirmé le décès de l'enfant.
On estime qu'une soixantaine d'Awá isolés vivent dans cette partie du nord-est de l'Amazonie brésilienne – ils sont l'un des derniers groupes de chasseurs-cueilleurs nomades du Brésil. Les Awá dépendent étroitement de leur forêt pour survivre. Mais leurs territoires, qui subissent l'invasion massive et illégale des bûcherons, connaissent actuellement le taux de déforestation le plus élevé d'Amazonie. Plus de 30% de l'un d'entre eux a déjà été détruit.
Luis Carlos Guajajara a déclaré à Survival aujourd’hui : "Les Awá isolés de la région subissent la pression constante des bûcherons. Leur présence est très dangereuse et les Indiens sont terrifiés".
Les Awá ont récemment été victimes d’une série d’attaques brutales et les bûcherons ont menacé les Indiens de les tuer s’ils retournaient dans la forêt. Par exemple, en septembre 2011, un Indien awá, a été brutalement attaqué par des bûcherons qui ont envahi son territoire. L'Indien était en train de chasser dans la forêt lorsque les bûcherons l'ont ligoté, masqué, frappé et tenté de le décapiter. Ils ont ensuite tiré des coups de feu sur sa femme qui courait pour demander de l'aide, mais elle n'a pas été touchée.
Ces actes de violence font suite à une opération gouvernementale visant à fermer les scieries alimentées par le bois illégalement abattu sur le territoire awá et dans laquelle deux bûcherons ont été arrêtés.
Bien que les Awá vivent dans des territoires indigènes officiellement reconnus, la déforestation à laquelle se livrent les bûcherons illégaux représente un réel risque pour leur vie. Par ailleurs de nombreux colons et éleveurs de bétail se sont installés illégalement sur leur terre, abattant leurs forêts à un rythme effréné. Plus de 30% de l'un des territoires awá a déjà été rasé. Les Awá ne peuvent pratiquement plus trouver de gibier dans la forêt.
Pirei Ma'a, un Awá, a déclaré à un représentant de Survival : "Nous allons tous mourir de faim, nos enfants auront faim, ma fille aura faim et moi aussi. Il ne restera plus rien dans la forêt... Les bûcherons viennent ici avec leurs camions et emportent les arbres avec eux".
Survival fait pression sur les autorités brésiliennes pour expulser les bûcherons des territoires awá avant que la déforestation ne mette davantage leur vie en danger.
Source : Survival International, notre-planete.info
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samedi 17 décembre 2011
Le géant du Papier Asia Pulp & Paper saccagerait le sanctuaire forestier du tigre de Sumatra
Le géant du Papier Asia Pulp & Paper (APP/ Sinar Mas Group) a largement communiqué cette année dans la presse française sur son action en faveur de la préservation de l'environnement dans le sanctuaire du tigre Senepis sur l'île de Sumatra (Indonésie). Or, une enquête de terrain de Eyes On the Forest(1), coalition d'ONG dont fait partie le WWF, rendue publique hier révèle l'envers du décor.
Asia Pulp & Paper, est un groupe industriel indonésien, dont le siège est situé à Singapour. APP est l'un des principaux producteurs de pâte à papier et de papier au monde et exporte dans 120 pays.
Selon le rapport de l'ONG Eyes On the Forest(EOF), les coupes à blanc des forêts effectuées par APP, notamment dans l'habitat des éléphants, tigres et orangs-outangs, ainsi que les immenses impacts du changement climatique dus au drainage des tourbières pour établir des plantations à essences rapides, sont complètement contraire à l'image environnementalement responsable que se donne l'entreprise dans sa dernière campagne médiatique.
Le rapport « La vérité derrière le greenwashing d'APP », détaille comment l'entreprise a fait la même promesse de se fournir à 100% en bois issu de plantations et de ne plus utiliser de bois de forêts naturelles, et ce sans jamais atteindre ses propres engagements (ni en 2004, ni 2007, ni en 2009). Le WWF pense qu'APP, à la vue de ses pratiques passées et de ses capacités de production ne tiendra pas non plus son nouvel engagement pour 2015 comme ce fut le cas précédemment.
A travers des analyses satellites réalisées entre Juin et Octobre 2011, Eyes on the Forest a découvert qu'un fournisseur d'APP, PT Ruas Utama Jaya, effectuait des coupes rases de forêts à l'intérieur du sanctuaire du tigre de Senepis. Ce sanctuaire, qui couvre 110 000 hectares se trouve dans la province de Riau, à Sumatra. « Ceci est une preuve claire que les publicités publiées mondialement par APP affirmant que l'entreprise protège le tigre de Sumatra sont totalement exagérées », indique Anwar Purwoto responsable forêt du WWF Indonésie.
Après s'être fermement opposé à la création du sanctuaire Senepis auprès du gouvernement Indonésien, car il menaçait ses futures zones d'exploitation, l'entreprise a choisi une autre stratégie en s'octroyant un rôle moteur dans la création de ce sanctuaire à travers la publication régulière de plusieurs encarts publicitaires dans la presse quotidienne internationale et française comme en témoigne l'encart publicitaire paru dans le Figaro du 11 juin 2011.
La réalité sur le terrain est hélas toute autre. Outre le rôle marginal joué par APP dans la création du sanctuaire, l'action du fournisseur est principalement le déboisement et le drainage des tourbières du sanctuaire lui-même. « Il est affligeant qu'APP déboise même les petits blocs de forêts protégés qu'ils se sont publiquement et mondialement engagés à protéger pour sauver le tigre. » indique un responsable d'Eyes on the Forest.
Aux Pays-Bas, les publicités d'APP ont été jugées trompeuses pour le public par la commission sur la publicité du pays(2). De nombreux acheteurs majeurs dans le monde ont cessé d'acheter des produits APP. Cependant, de nombreux produits APP, allant des produits papiers de bureaux, ou d'emballage, aux papiers toilettes d'hygiène, sont en pleine expansion et sont toujours vendus de par le monde.
« Nous demandons d'urgence aux principaux acheteurs et investisseurs de ne plus soutenir les activités d'APP conduisant à la destruction des forêts tropicales et de l'habitat des derniers tigres de Sumatra », rappelle Boris Patentreger, Chargé de programme conversion forestière du WWF France. Cet appel avait déjà été lancé aux acheteurs de produits papier français dont une grande partie continue encore à utiliser des produits papier APP/SMG.
Le Directeur général d'Asia Pulp & Paper, Aida Greenbury, a déclaré : "Les allégations graves faites par EOF sur le sanctuaire du tigre de Senepis sont fausses à bien des égards significatifs. La carte du gouvernement que nous avons publiée aujourd'hui montre clairement que les images EOF proviennent d'une concession légale de pâte à papier exploitée par un de nos fournisseurs et non de l'intérieur du sanctuaire. Nous avons également publié des photos du véritable sanctuaire au tigre de Senepsis qui montre qu'il a été préservé en tant que forêt dense et naturelle."
Si APP se défend d'enfreindre la législation, celle-ci ne permet en aucun cas à la forêt indonésienne de se régénérer. Pire, selon un communiqué du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, les forêts tropicales de l'Asie du Sud-est, dernier refuge des orangs-outans, disparaissent beaucoup plus rapidement qu'initialement prévu par les experts.
A Sumatra et à Bornéo, les forêts sont détruites si rapidement qu'elles auront presque totalement disparu d'ici dix ans si des actions urgentes ne sont pas entreprises.
Les forêts tropicales indonésiennes sont essentielles à la survie des orangs-outans mais aussi d'autres espèces menacées comme le tigre de Sumatra, le rhinocéros de Sumatra ou l'éléphant d'Asie. Il n'y aurait plus que 45 000 à 69 000 orangs-outans vivant à l'état sauvage à Bornéo, pas plus de 7 300 à Sumatra.
Source: notre-planete.info
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Asia Pulp & Paper, est un groupe industriel indonésien, dont le siège est situé à Singapour. APP est l'un des principaux producteurs de pâte à papier et de papier au monde et exporte dans 120 pays.
Selon le rapport de l'ONG Eyes On the Forest(EOF), les coupes à blanc des forêts effectuées par APP, notamment dans l'habitat des éléphants, tigres et orangs-outangs, ainsi que les immenses impacts du changement climatique dus au drainage des tourbières pour établir des plantations à essences rapides, sont complètement contraire à l'image environnementalement responsable que se donne l'entreprise dans sa dernière campagne médiatique.
Le rapport « La vérité derrière le greenwashing d'APP », détaille comment l'entreprise a fait la même promesse de se fournir à 100% en bois issu de plantations et de ne plus utiliser de bois de forêts naturelles, et ce sans jamais atteindre ses propres engagements (ni en 2004, ni 2007, ni en 2009). Le WWF pense qu'APP, à la vue de ses pratiques passées et de ses capacités de production ne tiendra pas non plus son nouvel engagement pour 2015 comme ce fut le cas précédemment.
A travers des analyses satellites réalisées entre Juin et Octobre 2011, Eyes on the Forest a découvert qu'un fournisseur d'APP, PT Ruas Utama Jaya, effectuait des coupes rases de forêts à l'intérieur du sanctuaire du tigre de Senepis. Ce sanctuaire, qui couvre 110 000 hectares se trouve dans la province de Riau, à Sumatra. « Ceci est une preuve claire que les publicités publiées mondialement par APP affirmant que l'entreprise protège le tigre de Sumatra sont totalement exagérées », indique Anwar Purwoto responsable forêt du WWF Indonésie.
Après s'être fermement opposé à la création du sanctuaire Senepis auprès du gouvernement Indonésien, car il menaçait ses futures zones d'exploitation, l'entreprise a choisi une autre stratégie en s'octroyant un rôle moteur dans la création de ce sanctuaire à travers la publication régulière de plusieurs encarts publicitaires dans la presse quotidienne internationale et française comme en témoigne l'encart publicitaire paru dans le Figaro du 11 juin 2011.
La réalité sur le terrain est hélas toute autre. Outre le rôle marginal joué par APP dans la création du sanctuaire, l'action du fournisseur est principalement le déboisement et le drainage des tourbières du sanctuaire lui-même. « Il est affligeant qu'APP déboise même les petits blocs de forêts protégés qu'ils se sont publiquement et mondialement engagés à protéger pour sauver le tigre. » indique un responsable d'Eyes on the Forest.
Aux Pays-Bas, les publicités d'APP ont été jugées trompeuses pour le public par la commission sur la publicité du pays(2). De nombreux acheteurs majeurs dans le monde ont cessé d'acheter des produits APP. Cependant, de nombreux produits APP, allant des produits papiers de bureaux, ou d'emballage, aux papiers toilettes d'hygiène, sont en pleine expansion et sont toujours vendus de par le monde.
« Nous demandons d'urgence aux principaux acheteurs et investisseurs de ne plus soutenir les activités d'APP conduisant à la destruction des forêts tropicales et de l'habitat des derniers tigres de Sumatra », rappelle Boris Patentreger, Chargé de programme conversion forestière du WWF France. Cet appel avait déjà été lancé aux acheteurs de produits papier français dont une grande partie continue encore à utiliser des produits papier APP/SMG.
La réponse du géant indonésien
Le groupe Asia Pulp & Paper Group a réagi immédiatement aux accusations du WWF et dénonce les résultats de l'étude de terrain menée par Eyes on the Forest. APP demande au WWF de prendre ses distances avec cette ONG qui a fourni des images satellitaires dont les interprétations sont jugées comme "complètement fausses" et "médiocres". APP affirme que ses concessions n'empiètent en acun cas sur le sanctuaire du tigre de Senepis.Le Directeur général d'Asia Pulp & Paper, Aida Greenbury, a déclaré : "Les allégations graves faites par EOF sur le sanctuaire du tigre de Senepis sont fausses à bien des égards significatifs. La carte du gouvernement que nous avons publiée aujourd'hui montre clairement que les images EOF proviennent d'une concession légale de pâte à papier exploitée par un de nos fournisseurs et non de l'intérieur du sanctuaire. Nous avons également publié des photos du véritable sanctuaire au tigre de Senepsis qui montre qu'il a été préservé en tant que forêt dense et naturelle."
Si APP se défend d'enfreindre la législation, celle-ci ne permet en aucun cas à la forêt indonésienne de se régénérer. Pire, selon un communiqué du Programme des Nations Unies pour l'Environnement, les forêts tropicales de l'Asie du Sud-est, dernier refuge des orangs-outans, disparaissent beaucoup plus rapidement qu'initialement prévu par les experts.
A Sumatra et à Bornéo, les forêts sont détruites si rapidement qu'elles auront presque totalement disparu d'ici dix ans si des actions urgentes ne sont pas entreprises.
Les forêts tropicales indonésiennes sont essentielles à la survie des orangs-outans mais aussi d'autres espèces menacées comme le tigre de Sumatra, le rhinocéros de Sumatra ou l'éléphant d'Asie. Il n'y aurait plus que 45 000 à 69 000 orangs-outans vivant à l'état sauvage à Bornéo, pas plus de 7 300 à Sumatra.
Source: notre-planete.info
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lundi 2 février 2009
L 'apocalypse
Plus du cinquième de la forêt amazonienne a déjà été détruite.
En l'espace de seulement dix ans, la surface de forêt perdue en Amazonie atteint entre 415 000 et 587 000 km² .
La majeure partie est transformé en pâturage pour le bétail.
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Le poumon de la terre
La forêt amazonienne s'étend sur 5.5 millions de kilomètres carrés. Elle représente plus de la moitié des forêts tropicales.
C'est le poumon de la terre.
On y trouve environ 2.5 millions d'espèces d'insectes, 40000 plantes, 3000 poissons, 1294 oiseaux, 427 mammifères, 427 amphibiens, 378 reptiles.
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